Les pièces Sakoshë sont une ode à la féminité et à la liberté. Une ode à la femme libre et libérée de tous les codes lourds et pompeux que lui impose la société. La femme Sakoshë est audacieuse et téméraire, elle ose prendre des risques au quotidien aussi bien dans ses choix vestimentaires, par lesquels elle exprime et affirme sa personnalité, que personnels ou professionnels. Elle ose porter des pièces fortes et singulières par petites touches ou non, des pièces qui finalement lui ressemblent et lui permettent de s'exprimer, d'affirmer sa féminité et sa singularité. La femme Sakoshë est aussi pétillante, optimiste et créative, elle n'est jamais à court d'idée pour donner à son look un petit coup de peps, vous savez, ce petit je ne sais quoi qui fait tout la différence dans une tenue. Elle est aussi sauvage, affirmée et engagée, elle défend ses valeurs avec courage et justesse. La femme Sakoshë est LIBRE, tout simplement. Et cette femme, c'est vous, même si vous ne le savez pas encore.
PORTRAIT D'UNE JOURNALISTE METEO PAS COMME LES AUTRES
Claire Delorme porte les boucles Criolla Perle de Lait, à Galerie Pierre-François Garcier
Pour cette toute première série de portraits dédiés à la féminité selon Sakoshë, je souhaiterais vous présenter Claire Delorme, journaliste météo chez CNEWS et RTL.
J'ai rencontré Claire Delorme dans le cadre d'une collaboration. Claire m'a gentiment ouvert la porte de sa jolie petite maisonnette, et c'est autour d'un thé, une tartelette à la framboise et un gâteau au citron à la farine de sarrasin confectionné par ses soins, que nous avons échangé des heures durant de divers sujets. Si je devais résumer notre rencontre en deux citations ce serait celles-ci:
Claire Delorme porte le sac Pepita Perle de Lait
Vaste question mais je dirai avant tout quelqu’un de passionné, curieux, d’altruiste et de pluridisciplinaire.
Pour ce qui est de ma fonction, je suis journaliste météo, alors qu’initialement j’ai une formation d’architecte. Présenter la météo était pour moi un rêve que je souhaitais réaliser depuis ma tendre enfance mais que j’ai longtemps mis sous silence, en raison de son caractère quasi inaccessible, les places étant si rares dans ce métier.
La passion, beaucoup plus forte que la raison, a finalement pris le dessus et aujourd’hui je vis mon métier un peu comme un rêve éveillé.
Comment passe-t-on du métier d’architecte à celui de journaliste météo?
Ahah (rire), je dois avouer que c’est un peu le grand écart, et pourtant jamais je n’aurais sauté le pas sans un long cheminement. Je l’ai réalisé en 4e année en écrivant un mémoire sur « comment limiter les déperditions d’énergie d’un bâtiment » et bien évidemment la météo, le climat, ne serait-ce que par ses saisonnalités ou encore par son taux d’ensoleillement, d’humidité etc. est un facteur déterminant à cette réponse.
J’ai tellement été happée par le sujet que j’ai su, à ce moment-là, que j’allais être dans les prochains mois confrontée à ce terrible dilemme : poursuivre ma carrière d’architecte, qui est un beau métier en soi et assez gratifiant, ou bien alors changer de cap et partir à nouveau de zéro, avec cette boule au ventre de n’avoir absolument aucune visibilité, très peu de connaissances en la matière, et surtout aucune porte d’entrée, si ce n’est celle que d’entreprendre à nouveau de longues études.
La chance s’est chargée par la suite de la dissipation ce dilemme : une entreprise de météorologie Suisse, dans laquelle j’avais postulé sans grande conviction au vu de mes maigres compétences, a finalement accepté de m’intégrer dans leur équipe et j’ai pu apprendre sur le tas, tous les fondamentaux de la météo.
Je leur en serai toujours infiniment reconnaissante, car mon épanouissement professionnel repose en grande partie grâce à eux. Ils m’ont fait confiance, ont vu mon potentiel, et c’est une démarche plutôt rare aujourd’hui de la part d’une entreprise.
Quel est ton lien avec Sakoshë?
J’ai découvert cette marque grâce à Instagram, qui propose des profils ayant des affinités similaires aux nôtres grâce au fameux algorithme. Il se trouve que je tricote de temps en temps, ça me détend et je suis aussi une vraie partisane du « hand made ». Alors j’ai immédiatement été séduite par les produits que propose cette marque : des accessoires et sacs entièrement faits mains réalisés à partir de matières recyclées. Cela correspond sur mesure à mes valeurs et ce sont des initiatives responsables que je salue venant de la part de petites entreprises ou PME.
Claire Delorme à la Galerie Pierre-François Garcier
Nous vivons une période sans précédent à cause de la pandémie. Comment as-tu vécu les différentes périodes de confinement ? Quelles étaient tes occupations ? As-tu découvert de nouveaux hobbies, talents ?
J’ai la faculté de m’adapter et de rebondir assez facilement en fonction des situations. Je traverse la crise sanitaire comme tout le monde, avec ses hauts et ses bas, mais je vois surtout cette période comme une invitation à se recentrer sur l’essentiel : la famille, la santé, un toit sur la tête et une assiette pleine. On a tendance à l’oublier mais hélas plus de la moitié de la population mondiale n’a pas de logement, ou est en sous-nutrition voire qui n’a pas d’accès à l’eau. Sans compter nombre de femmes et enfants qui doivent composer avec la violence de leur conjoint et/ou père. Quand on prend conscience de cela, et bien croyez-moi, ça permet sacrément de relativiser !
Cette période est aussi peut-être l’occasion d’explorer d’autres voies pour accéder ou cultiver son bonheur. Cela peut se faire au travers de la spiritualité en pratiquant le yoga ou la méditation par exemple. Personnellement c’est ce que j’ai fait. J’ai profité de cette période suspendue dans le temps pour pratiquer davantage la méditation, mais aussi commencer des activités que je voulais entreprendre depuis longtemps, comme apprendre l’italien par exemple (j’adore l’Italie) !
Tu collabores aujourd'hui avec plusieurs marques responsables (comme Atelier Belois ou Bizance Paris), sur quels critères te bases-tu pour accepter une collaboration ?
Très simple : la qualité, la durabilité et l’éthique, c’est-à-dire produite dans le fair trade, dans le respect de l’Homme et de l’environnement (upcycling, association avec des ONG pour la plantation d’arbres etc etc).
Quelle vision portes-tu sur la mode responsable ? Comment vois-tu la mode responsable de demain/post pandémie Covid 19?
La mode responsable est avant tout pour moi une question d’éthique, avec pour unique centre l’Homme, la planète et non le rendement. Nous allons droit dans le mur si nous continuons à surproduire et sur-consommer. Et chacun peut à sa propre échelle agir pour entrer dans un cercle vertueux à plus grande échelle. Lorsque je décide d’acheter un vêtement, je me pose systématiquement les questions : « En ai-je vraiment besoin ? Est-ce utile ? » Généralement, ma réponse est non, je me rends compte qu’il s’agit la plupart du temps d’achats compulsifs et qu’ils ne seront utilisés qu’une seule fois.
Pour paraphraser Paul Bourget : la force, c’est le nombre. Et les consciences commencent à s’éveiller de plus en plus depuis la crise sanitaire. L’industrie de la mode l’a bien ressenti et commence elle aussi à adopter quelques changements plus vertueux pour la planète, comme par exemple la fabrication de vêtements à partir de tissus recyclés.
Quelle est ta perception de l’upcycling ?
L’upcycling est selon moi, la pierre angulaire de la mode de demain; à savoir incontournable et surtout indispensable pour produire plus juste et plus respectueusement.
Selon Jean-Claude Kauffmann, sociologue et auteur du livre "Le Sac, un monde d'amour", le terme accessoire de mode pour qualifier le sac n'est pas adapté car selon lui, le sac est un élément central, il n'est pas accessoire. Qu'en penses-tu?
Cette question me fait penser à ma grand-mère, qui me grondait systématiquement lorsque je mettais mon sac par terre. D’après elle, poser son sac à même le sol est gage de malheur, d’infortune, mais surtout le symbole de ne pas se respecter à sa juste valeur. Et en réfléchissant bien sur la portée symbolique, le sac représente l’intimité d’une femme, et généralement ce que l’on met à l’intérieur est très précieux et vital (papiers d’identité, clés, porte-monnaie, téléphone etc..). Donc pour moi, le sac n’est pas un accessoire, c’est le cœur même de la personne qui le porte.
L'accessoire est-il important pour toi? Quelle est la place de l'accessoire dans ta garde de robe?
Le sac n’étant pour moi pas un accessoire, j’accorde une grande importance aux accessoires. Pour reprendre les propos de Nietzsche, ne dit-on pas que le diable est dans les détails? ^^
L’accessoire fait toute la différence, une ceinture, un foulard, un bijou, un paire de gants suffisent à changer complètement le style d’une tenue ou au contraire la sublimer. L’accessoire est aussi un grand indicateur de personnalité et la façon dont on le porte apportent quelques nuances supplémentaires.
Quelle relation entretiens-tu avec ton sac?
J’ai plusieurs sacs et avec chacun d’eux c’est une relation belle et durable. Lorsque j’en ai un un peu abimé ou qui fatigue, je l’amène immédiatement chez le cordonnier pour lui redonner un coup de peps, ou carrément le faire évoluer en le customisant. Il faut savoir que lorsque je décide d’acheter un sac, c’est toujours avec la perspective de le garder très longtemps. C’est pourquoi je ne mise que sur des intemporels.
Quelle est ta pièce préférée chez Sakoshë? Pourquoi?
C’est une question piège ? (rire) IMPOSSIBLE pour moi de choisir, ça ne tiendrait qu’à moi j’achèterai la boutique entière tant pour les couleurs que l’esthétique de BO, mais aussi des différents modèles de sacs.
Pourquoi se procurer un sac Sakoshë?
Ce n'est pas qu'un sac, c'est un vêtement complémentaire, une grande poche. On sent qu'il y a du travail derrière. On est également séduit.e par la personne qui y a mis son temps, son cœur dedans. Porter une pièce Sakoshë est une fierté. J'ai envie qu'on me dise non pas, où l'as-tu acheté, mais qui t'as fait ton sac?. C'est un transfert de valeurs.
Quel est ton type style de sacs préféré?
J’aime la minaudière, pour son côté pratique, minimaliste, discret, et surtout adaptable à toutes les tenues. Avec son format, on va à l’essentiel, on évite d’être encombré par le superflu, parfait pour des balades citadines ou des soirées. Avec ce type de sac, on marche léger (rire).
Quel est ton rapport aux bijoux ?
Un rapport symbolique très fort. C’est presque de l’ordre du sacré, chaque bijou que je porte est chargé d’une histoire, je les considère comme des amulettes car ils ont tous été offerts avec un sentiment d’amour très fort.
Quelle est ta tenue “feel good”/de prédilection ? Celle dans laquelle te sens-tu belle et puissante peu importe la situation ?
Cela varie en fonction des saisons et de mes mouvances vestimentaires. En ce moment, un jean mum avec une chemise oversize, baskets ou talons, minaudière porté croisé, créoles et pourquoi pas un foulard noué dans les cheveux, et me voilà prête à sourire au monde entier !
Qu’est-ce qu’on ne trouvera jamais dans ta garde-robe ? Pourquoi ?
Des accessoires en PLASTIQUE !!! J’ai horreur du plastique, que ce soit en bijoux, en accessoires pour cheveux, c’est juste inconcevable pour moi. La QUALITE !!! Je préfère économiser pendant des mois et m’offrir une très belle pièce plutôt que d’acheter dans l’immédiat quelque chose qui sera cheap au final non satisfaisant. Et puis le plastique, ce n’est vraiment pas eco friendly…
Si tu étais un sac ? Minaudière
Si tu étais un bijou ? Une bague (pour le symbole et secrets qu’elle représente)
Comment définirais-tu ton style vestimentaire ?
Casual Chic. Je ne choisis que des pièces à la fois intemporelles, d’un grand classique et toujours élégantes (du moins je l’espère (rire)).
Comment vois-tu le monde de demain ? Si tu pouvais l’améliorer, que ferais-tu ?
Difficile de répondre à cette question. Mais je l’imagine et l’espère plus harmonieux, avec un basculement des valeurs : ne plus se définir dans l’Avoir et miser sur l’apparence, mais se retrouver dans l’Etre et découvrir notre plus grande richesse, celle qui est au fond de soi. Je pense que c’est une des clés qui sauvera notre espèce, mais aussi la planète.
Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'Univers et les Dieux. Il s’agit de l’inscription placée sur le fronton du temple de la pythie de Delphes. Une invitation à plonger en soi, mais aussi un rappel sur nos propres limites, avec la mise en lumière de la mortalité de la chair contre l’immortalité de l’âme. On prête aussi ces mots à Socrate.
Une anecdote que tu aimerais nous partager ?
Ma première plongée de nuit, où j’ai eu l’immense joie d’avoir nagé avec des tortues !!
C’était dans les eaux de la Guadeloupe, dans la réserve Cousteau. Il faisait très doux, l’eau à 25°c. Nous étions éclairés par la lune pleine, et on pouvait distinguer dans la pénombre sous-marine la forme des coraux tant la nuit était claire.
Des conditions féériques pour découvrir un autre visage de la faune aquatique. La nuit, la plupart des poissons chassent, on voyait les murènes onduler entre les roches, arborant leurs plus belles couleurs faites de bleus, d’indigo, de verts. C’était magique ! Puis, quelques mètres plus loin, malgré la visibilité très réduite, un banc de 9 tortues, assoupies, ont été réveillées à la lumière de nos torches. Il ne faut surtout pas éclairer directement les mammifères et poissons, ça leur fait perdre leur sens de l’orientation et les aveuglent. Ces tortues semblaient habituées à recevoir la visite de plongeurs, et cet instant restera à jamais gravé dans ma mémoire, dans mon cœur, tant tout était parfaitement aligné, harmonieux, infini. A ce moment-là, nous formions un tout avec l’environnement, comme fondus dans les eaux, si belles, et si hostiles à la fois.
Assurément un de mes plus beaux souvenirs d’aventurière (rire) ^^
Que peut-on te souhaiter pour la suite ?
D’être heureuse, tout simplement, en conscientisant chaque seconde, chaque respiration, comme un bonheur simple, celui d’être là, dans l’instant présent.
Où peut-on te trouver ? (Réseaux sociaux, chaîne)
Instagram, le principal support où je partage mes valeurs et actualités. Et sinon vous pouvez m’écouter sur RTL et le week-end sur Cnews.
Merci à Claire de nous avoir partagé un petit bout de soi, quel bonheur d’en savoir plus sur cette belle personne, ô combien pluridisciplinaire. Si vous souhaitez en savoir plus, abonnez vous sur @claire_delorme sur Instagram.